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Origine du club


 Willy MANQUOY, doyen du club et ancien échevin des sports, nous raconte en 2016 que dans les années 50 et même avant, plusieurs cafés possédaient un billard français

Il y en avait au café du cinéma LE PHARE, rue de Namur ; au café CHEZ FREDDY,  place Emile Delalieux, dont le patron, excellent joueur, faisait partie du club L’AIGLON à Bruxelles.

Le club de Nivelles a pris son départ au café LE PHARE en 1963, mais sans comité, simplement entre amis.

De très bons joueurs en faisaient partie :
- M. Delcambe, du magasin de chaussures face au Phare,
- M. Adrien, d’un magasin de chaussures également, place Emile Delalieux.
- etc.

Le nombre de joueurs devint important  et il fut décidé de trouver un local qui permettrait d’y installer deux billards.

Le café LE PERROQUET, place Gabrielle Petit, accepta que l’on installât dans un premier temps un seul billard. Quelques transformations permirent bientôt la présence d’un second billard.

Ce café était fort fréquenté et abritait également un club de bouloir dans une grande salle annexe.
Le comité était dirigé par Jean LARSILLE, l’horloger de la rue de Saintes. Parmi les membres, il y avait entre autres  Léon MOSSELMAN, électricien, rue de Namur et Henry DECOSTER, du magasin de torréfaction de la rue de Namur également.

M. WARGNIES, qui voulait un grand billard, ouvrit un club dans un établissement à la Gare de l’Est, mais sans aucun succès, il disparu rapidement.

A l’époque au PERROQUET, jouaient Charles LOUSK,  Philippe LIBERT, Daniel HARDY (déjà très doué), et bien d'autres

Le club a ensuite quitté le PERROQUET et s’est installé successivement à différents endroits : le  café des 4 COLONNES, le café restaurant de la SALLE DES SPORTS,  le café de l’UNION (où l’on se souvient encore d’une démonstration extraordinaire de billard artistique par Antoine BORIS), et enfin dans une salle de l’école de la rue Seutin où il est resté un certain temps.

La vente de ce bâtiment, la Ville nous proposa une salle dans l’ancienne Gare du Nord qui avait abrité le Service des Douanes… où nous pratiquons maintenant notre sport préféré.

Jean-Marie GESCHE, président de 2004 à 2008 rappelle une savoureuse anecdocte : 
gesché
Le jour d’une finale nationale, qui devait avoir lieu un samedi après-midi mais je n’ai plus la date en tête, Agnès et moi avions acheté une petite dizaine de tartes pour offrir après la cérémonie protocolaire. Ce jour-là il avait commencé à neiger assez tôt le matin et en nous rendant vers le local je me suis empêtré dans la neige, j’ai dû faire appel à Philippe Déom pour me venir en aide et arrivé au club,c’était pour recevoir un coup de téléphone de François Brohée pour nous annoncer que, vu l’enneigement important sur toute la Belgique toutes les compétitions, dont la nôtre, étaient purement et simplement annulées. Nous nous sommes donc retrouvés avec tous nos fidèles membres-travailleurs  arbitres – marqueurs et service du bar, pour déguster nos tartes. Nous nous sommes royalement empiffré et surtout amusés.

Dans la presse

un art

rajeunir 

hardy

DH2005

divise

NIVELLES - Le conseiller Willy Manquoy (MR, majorité) s'est quelque peu énervé, au dernier conseil communal, contre l'échevin de la Jeunesse Simon Najm (cdH). Tout est venu de l'interpellation de Maurice Dehu (PS, opposition) sur l'avenir du Billard Club Nivellois, basé avenue Albert et Élisabeth et fondé en 1958 par... Willy Manquoy.

Il est question que le local soit repris afin d'y installer une future maison des jeunes. «Certes un local est important pour les jeunes. Mais pourquoi mettre le club de billard à la porte?» a demandé Maurice Dehu. Réponse de Simon Najm : «On a rencontré les responsables du club il y a trois semaines. Le local est intéressant car il est situé à côté d'Infor Jeunes. On a convenu que chacun allait de son côté chercher un site possible et qu'on se reverrait. Il faut dire qu'il n'y a plus beaucoup de Nivellois dans ce club, qui devrait s'ouvrir, organiser des initiations pour les jeunes. Il faut bien étudier si l'emplacement est propice pour une maison des jeunes. Sera-ce toléré par les riverains ? Et le conseil des jeunes doit aussi en décider...» Willy Manquoy est alors intervenu : «C'est vrai, au départ, on était tous Nivellois dans le club. Depuis cette époque, tout le monde est mort et je ne fais même plus partie du comité. Mais ce que je n'accepte pas, c'est qu'on dise qu'on va mettre des jeunes à la place des vieux ! C'est inadmissible!» Et de suggérer plutôt que la future maison des jeunes s'installe sur le site de l'ancienne école de Thines


inauguration ramet gillain
1998 - Inauguration de la salle de billard avec le président de l’époque
Jacques Redant et Philippe Libert
Michel Ramet Directeur Sportif (décédé)
Emile Gillia, directeur sportif régional (décédé)
Willy Manquoy, échevin et René Monseur
dehu
finale libert
Discours d'inauguration par le Mayeur Maurice Dehu ,
Roger Monseur et Jacques Romain
Finale Nationale avec Libert Philippe, gilet bleu, à gauche.
deom et nicole boucqueau deom
Nicole et Philippe Déom Jacques Boucqueau et  Philippe Déom
grand prix avant
En 1979, à 23 ans, Daniel HARDY était déjà un champion,
talonné par Willy MANQUOY
L'avenir du billard ?




LISTES DES CLUBS FRBB EN 2006


Anvers : 54

Flandres : 38

Liège- Luxembourg : 28

Brabant : 27

Hainaut Namur : 18  (8 en 2023...)

Limbourg : 16






CLUBS ET LEURS MEMBRES FÉDÉRÉS RÉGION HAINAUT-NAMUR EN 2005


ANDENNE


AUVELAIS


BASECLES


BINCHE


CHARLEROI



CHATELET


DAMPREMY


ELOUGES


ERQUELINNES


JAMBES


JEMAPPES


JUMET


LA BOUVERIE


NAMUR


PÉRUWELZ


ROCHEFORT


ROUX


TOURNAI



NIVELLES

les membres en 2012



C'est une banalité de dire que les êtres vivants et les sociétés humaines évoluent et se transforment sans cesse.

L'offre sportive a explosé depuis les années 90, la technologie a séduit la jeunesse, les modes ont changé en profondeur.


En 2020 par exemple :

pouvait-on encore jouer au carambole EXACTEMENT comme en 1980 alors que les mentalités ont TOTALEMENT CHANGÉ ?

pouvait-on attirer la jeunesse en pensant que la mode des années 60 va les séduire ?


NON bien sûr !

Dès lors, petit à petit, le billard carambole belge s'étiole. Ses responsables n'ont pas pu ou voulu l'adapter aux changements d'époque.

Cependant, dans des pays lointains, pourtant inondés de jeux électroniques, le billard carambole est devenu roi...

Pourquoi ?


PARCE QUE QUI NE S'ADAPTE PAS MEURT OU DISPARAÎT, C'EST LA LOI DE LA VIE